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Choix de la forme de lésion pour l’étude clinique des systèmes adhésifs

Lors de mes présentations, on me demande souvent pourquoi l’étude clinique des systèmes adhésifs est réalisée dans les situations de classe V.

La lésion de classe V non carieuse est pour plusieurs raisons la plus appropriée pour ce type d’étude. La principale raison est incontestablement le fait que ces lésions n’offrent pas ou pratiquement pas de macrorétention. En effet, lorsqu’une cavité offre une macrorétention, une perte de force d’adhésion dans l’interface de liaison ne résultera pas automatiquement en une perte de rétention.

Les autres raisons importantes sont, dans un ordre aléatoire, qu’elles sont relativement fréquentes. Mais aussi qu’elles se situent en général dans une zone facilement accessible et ne nécessitent pas de technique de restauration complexe. Le facteur de configuration (le rapport entre les surfaces non collées et les surfaces collées) est bas et crée donc peu de contrainte de rétraction. La restauration concerne en outre à la fois l’émail et la dentine, bien que dans certaines études, on essaie de limiter l’adhésion à l’émail (comme dans : Van Dijken et al. Clinical long-term retention of etch-and-rinse and self-etch adhesive systems in non-carious cervical lesions. A 13 years evaluation. Dent Mat 2007).

 

La restauration est ensuite périodiquement évaluée. On évalue bien entendu la perte de rétention. Parfois, les restaurations sont aussi évaluées au regard de l’intégrité marginale, de la décoloration marginale et de l’esthétique.

Lorsqu’une restauration a été perdue, ceci est noté comme un échec. La survie / durée de vie de la restauration est exprimée au moyen d’un taux d’échec annuel (AFR : Annual Failure Rate).
Un AFR de 4.6 par exemple signifie que durant la période de l’étude, 4,6 % par an des restaurations ont été perdues.